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L’ASSOCIATION RÉSIAC BON SECOURS est une association caritative loi 1901 créée le 19 mars 1982.
Elle a vu le jour et existe grâce aux amis et bienfaiteurs des Editions Résiac, désireux de venir en aide aux plus démunis. C’est ainsi que, franchissant les rideaux de bambou et de fer et surfant au-dessus des idéologies de mort, elle a apporté un appui spirituel à plusieurs communautés religieuses du Vietnam, du Liban, de Madagascar d’Afrique Noire, tout en essayant de soulager médicalement et matériellement ces mêmes pays. Elle prit sa vitesse de croisière essentiellement en décembre 1982, lorsque fut décrété l’état de guerre en Pologne...
C’est alors que fut prise la résolution d’apporter là-bas une aide matérielle avec des moyens plus importants. Bientôt toute une noria de camions de 38 tonnes prit son départ vers l’Est. Aujourd’hui, l’Association Résiac Bon Secours a déjà expédié 670 camions de 38 tonnes, spécialement en Pologne, mais aussi en Slovaquie, Roumanie, Bosnie Herzégovine et Croatie. Dans la fidélité à la pensée du pape, les laïcs qui composent l’Association Résiac Bon Secours ont toujours eu pour but premier la nouvelle évangélisation et de travailler aux prémices de la civilisation de l’amour.
Merci de nous rejoindre par vos prières et votre appui financier :
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L’association Résiac Bon Secours, ses actions.
Tout commença en décembre 1981 quand une amie résidant près de l’abbaye de Solesmes, dans la Sarthe, nous fit voir une lettre venue d’un carmel lointain, dans un pays qui nous était alors inconnu : la Pologne. Cette lettre émanait d’une religieuse carmélite, Mère Elisabeth qui, de Zakopane, informait sa correspondante de France que son monastère, en ruine, avait reçu l’autorisation demandée depuis plusieurs années de rebâtir la totalité du couvent. Aussitôt, nous avons pris connaissance de ce courrier où les sœurs demandaient d’envoyer des denrées alimentaires pour leurs ouvriers. Il nous est alors venu l’idée d’organiser une sorte de petit jeu auquel participeraient tous les lecteurs du Sourire de Marie.
Le jeu consistait à envoyer des petits colis de 1 à 2 kg, tous codés différemment, de la manière suivante :
figuraient d’abord les initiales de l’expéditeur, puis le code postal du lieu de l’envoi et enfin la date d’expédition, puis les carmélites nous envoyaient les numéros dans l’ordre où elles recevaient les colis. Ces numéros étaient ensuite publiés dans Le Sourire de Marie et chacun se prit au jeu, si bien que nos petites sœurs reçurent des milliers de colis qui apportaient peu ou prou toutes les denrées alimentaires demandées. Les religieuses ayant de nombreuses familles amies, celles-ci ne tardèrent pas à solliciter les carmélites pour recevoir du lait pour leurs bébés, des couches, de la layette, des médicaments, etc.
Vint le jour où Mère Elisabeth demanda du ciment, du matériel sanitaire et c’est alors que fut décidé d’envoyer non plus des colis, mais des camions de 38 tonnes. Une extraordinaire aventure venait de commencer qui se poursuit encore aujourd’hui et à laquelle vous êtes invités à collaborer activement. Fin novembre 1982, nous avions la joie d’envoyer les trois petites cloches qui désormais tinteraient dans le ciel montagnard du sud de la Pologne pour appeler les moniales à l’office certes, mais aussi pour rappeler la présence du Seigneur en ce lieu.
Si les carmélites sont cloîtrées, elles ne sont pas muettes pour autant le téléphone fonctionne bien d’une maison à l’autre, si bien que notre œuvre fut connue jusque sur les bords de la mer Baltique où le carmel de Gdynia nous demanda bientôt de l’aide. Puis ce fut au tour du carmel de Poznan, à l’ouest du pays, suivi de peu par le carmel de Lublin-Dys, tout à fait à l’ouest. Ainsi, le Seigneur traçait pour nous le signe de croix sur la patrie du Pape Jean-Paul II. Pour couronner le tout, voici que les sœurs du Sacré-Cœur, à Varsovie, nous demandèrent également une aide importante. Ainsi, le Sacré-Cœur de Jésus se trouvait sur la croix : ce fut de cette manière que le Seigneur nous montra qu’il était content de notre œuvre.
De nombreux carmels firent en suite appel à nous ainsi que d’autres congrégations de bénédictines, clarisses, dominicaines, sœurs de saint Vincent de Paul, etc., puis également des orphelinats. C’est ainsi que ces différentes communautés devinrent, malgré elles, semblables à des supermarchés qui rayonnaient autour d’elles la belle charité venue de France. À ce jour, nous avons envoyé à l’Est plus de 10 000 tonnes de vêtements, parfois neufs, provenant de stocks de magasins arrêtant leurs activités. Les biscuits Belin, de leur côté, nous donnèrent plusieurs camions entiers de gâteaux, sucrés et salés, pour la joie des familles que nous secourions. Il nous a été donné d’assister un jour à la distribution de ces gâteaux aux petits-enfants : leur joie était indescriptible.
Dans le même temps, nous poursuivions notre aide à Madagascar où nous avons eu la joie d’expédier 19 conteneurs de 30 m3 chacun, remplis de produits de première nécessité, tous bien arrivés à destination.
Nous n’oublions pas pour autant le Vietnam que nous avons eu le bonheur de visiter à plusieurs reprises. Ceci nous permet d’affirmer notre préférence pour les petits et les faibles et si, en Pologne, nous avons contribué à la construction de deux écoles maternelles, au Vietnam, nous avons financé partiellement ou totalement quatre écoles pour les enfants de 3 à 6 ans : une à Saigon, une au Cap Saint-Jacques, une à Banmethuot et l’autre à Phu Lam. Ces écoles accueillent entre 100 et 300 élèves.
Au cours de nos voyages au Vietnam, nous avons visité des léproseries, elles sont toutes à l’écart des grand-routes et il nous est arrivé de traverser un marécage en 4x4 pour atteindre l’une d’elles, dans une région particulièrement isolée, loin de toute agglomération. Une autre fois, pour la grande léproserie de Di-Linh, qui s’étend sur un terrain de 45 ha, il nous a fallu parcourir plus de 3 km en 4x4 toujours, sur une voie à peine praticable, avec des ornières de 10 à 20 cm de profondeur.
Puis il y eut la guerre du Liban avec son cortège de détresses, guerre écrite toujours avec le sang et les larmes des innocents. Bientôt sœur Marie-Léonard, supérieure de l’Hôtel-Dieu de Beyrouth où elle accueillait sans discontinuer les blessés et les malades, fut en relation avec nous et durant plusieurs années, nous lui avons apporté une aide efficace pour soutenir ceux qu’elle appelait ses enfants ainsi que les orphelins... Nous avons été ainsi amenés à fournir 10 groupes électrogènes au Liban, le dernier, pour le collège Saint-Sauveur qui accueille 600 élèves, de la maternelle à la troisième, ayant été financé le 18 février 2005.
Au Mali, nous avons financé plusieurs micro-réalisations en fournissant les moyens financiers nécessaires au creusement de puits permettant d’irriguer des secteurs bien déterminés, pour la joie des villageois qui se sont mis à cultiver des plantes potagères, assurant ainsi le revenu de plusieurs familles...
Dès la chute de Ceausescu, nous avons organisé un convoi humanitaire vers la Roumanie, avec deux camions, l’un transportant des vivres et des vêtements ; l’autre, un camion frigorifique, emportant des denrées alimentaires périssables, ainsi que des fruits. Les jeunes de Bucarest que nous avons rencontrés à la paroisse Sainte-Thérèse n’avaient pas vu d’oranges, citrons et bananes depuis plus de 15 ans !
Grâce à notre antenne de Toulouse, agréée Cyclamed, nous avons eu accès, pendant des années, aux médicaments en provenance des surplus de pharmacies, organismes caritatifs et de familles, le tout étant contrôlé par des médecins et pharmaciens diplômés, et envoyés dans le monde entier, en particulier au Vietnam, à Madagascar, en Afrique Noire, en Slovaquie, Pologne, Ukraine, Biélorussie. La législation concernant la collecte des médicaments ayant changé, il nous est désormais seulement possible de collecter du matériel médical. Nous avons à nos côtés une équipe de bénévoles très dévoués qui répondent toujours positivement à nos appels lorsqu’il s’agit de conditionner les vivres en caisses carton et de charger les camions en partance pour les pays de l’Est.
Un jour, nous avons eu la visite de Monseigneur Trofimiak, évêque coadjuteur de Lvov, en Ukraine, qui nous demandait de lui fournir la toiture de son grand séminaire. Après des démarches bien compliquées, nous avons pu faire passer là-bas 17 tonnes de tôles bac-acier pour couvrir le toit de ce grand séminaire.
C’est alors que ce prélat nous a proposé, soit de visiter son pays, ou bien d’aller au Vatican rencontrer le Saint-Père. Immédiatement, nous avons choisi la deuxième solution. C’est ainsi que le 1er mars 1997, nous avons eu la joie d’être reçus en audience privée par sa Sainteté le Pape Jean-Paul II qui, après avoir feuilleté l’histoire de l’Association Résiac Bon Secours résumée en 100 photographies, nous a dit : « Merci pour tout ce que vous faites ! ».
Si le Saint-Père a parlé au présent, c’est pour que notre œuvre continue. Vous êtes donc tous et toutes invités à y participer à votre tour car sans cesse nous recevons des appels à l’aide provenant de tous côtés.
Merci de nous rejoindre en nous apportant à la fois votre appui spirituel par vos prières, vos sacrifices, et, vous l’aurez bien compris, votre appui financier qui nous est aussi indispensable pour poursuivre l’œuvre entreprise sous le pontificat de notre bien-aimé pape Jean-Paul II...
L’association est habilitée à délivrer des reçus donnant droit à une réduction d’impôt selon la loi de finances en vigueur. Pour la déclaration sur les revenus 2009, la réduction d’impôt est égale à 66 % des sommes versées en 2008 dans la limite de 20 % du revenu imposable. Un reçu fiscal vous sera adressé à réception de votre don. Attention, les honoraires de messes ne sont pas concernés par cette mesure fiscale.